Mois : novembre 2025

Les semis de blé et d’orge d’hiver sont désormais quasiment achevés en France. Après deux semaines marquées par des conditions de culture exceptionnelles, celles-ci se tassent légèrement cette semaine, avec 97 % des surfaces de blé et 96 % des surfaces d’orge d’hiver jugées entre bon et très bon.

Sur le blé, la position nette s’est dégradée pour atteindre -194 540 lots, contre -187 263 lots précédemment, alors même que les cours ont progressé de 188,25 € à 192,00 €.

Les exportations européennes sont désormais estimées à 9,19 MT, tandis que les importations atteignent 1,82 MT. Cela représente un écart de -24 % et -31 % respectivement par rapport à la moyenne quinquennale.

Zelensky et Trump se sont rencontrés à Genève pour discuter d’un plan de paix négocié sans Kyiv ni l’Europe. Le projet actuel apparaît largement favorable à la Russie et ne montre aucune avancée concrète. Les marchés restent prudents, avec un rebond du Brent et du gaz européen après la baisse du matin.

14 % des orges de printemps sont déjà semées, signe d’une certaine confiance vis-à-vis du risque de gel, alors même que les températures sont récemment tombées sous les 10 °C dans plusieurs régions. Si l’hiver s’avérait rigoureux, ces orges pourraient être fortement touchées.

Les fonds ont suivi la baisse de 2 % du blé Euronext en renforçant leurs positions vendeuses, passées de –163 257 à –187 263 lots. Malgré cela, la position reste globalement allégée sur trois mois, ce qui pourrait limiter la pression baissière si les fonds ne vendent pas davantage.

Cette reprise en ce début de semaine semble liée aux déclarations de Donald vendredi, indiquant que les discussions commerciales avec la Chine progressaient. De plus, certaines rumeurs affirment que la Chine a réservé 13 cargaisons de soja US, le plus gros achat des chinois depuis janvier.

Au fil des mois, l’USDA n’a cessé de réviser ses estimations à la hausse, ajoutant une pression constante sur les cours. Vendredi, malgré ce contexte lourd, la plupart des pays exportateurs ont enregistré une progression des prix, signe d’un marché en quête de soutien après plusieurs mois de révisions haussières.

Les semis sont réalisés à 89 %, contre une moyenne quinquennale de 84 %. Les conditions de culture atteignent des niveaux exceptionnellement élevés, avec 98 % des surfaces évaluées entre Bon et Très Bon, à comparer à une moyenne de 67 %.