Mois : mars 2024

Le blé américain est venu casser le niveau des 540$ après une longue période de compression du prix. La dernière fois que le prix était à ces niveaux était en août 2020. On se trouve sur un support très important qui existe depuis 1973. Le blé européen essaye de résister face à cette pression baissière.

Les exportations hebdomadaires de blé de l’UE ont atteint 215 KT, mais des données manquantes ont été signalées en raison de problèmes techniques, limitant les informations au 28 février. Les exportations totales de blé pour la campagne actuelle sont en baisse de 2% par rapport à l’année dernière, s’élevant à 20,98 MT.

La Turquie est de retour sur le marché des exportations de blé dur ! L’Office turc des céréales (TMO) lance un second appel d’offres pour exporter 150 000 tonnes de blé dur, avec des livraisons prévues entre le 29 mars et le 26 avril. L’Italie va-t-elle être à l’achat ?

Arabes révise à la hausse des estimations du potentiel d’exportation de l’Australie, principalement en raison du retour des achats chinois. Prévision des exportations de l’orge : + 900 000 T soit 6.2 MT pour 2023/2024.

Les prévisions de production concernant de blé et de colza ont été augmentés. Cette annonce a soutenu le cours du colza euronext ce lundi 4 mars.

L’OAIC algérienne a initié un appel d’offres pour l’achat de blé de meunerie, avec des dates d’expédition entre le 1er et le 15 juin, et entre le 16 et le 30 juin. La clôture de l’appel d’offres est pour le 6 mars.

Changement de tendance en maïs : pour la première fois la semaine dernière, les fonds ont diminué leur position nette vendeuse de 40 789 contrats, la portant à 287 795 contrats. Même phénomène pour le blé, les fonds ont diminué leur position nette vendeuse de 15 352 contrats, la portant à 55 966 contrats. Au contraire, en soja, les fonds ont augmenté leur position.

Les conditions de culture du blé tendre français montre des signes de préoccupation, enregistrant une baisse notable à seulement 68 % au 26 février, contre 95 % à la même période l’année précédente. Cette évolution soulève des questionnements quant aux rendements anticipés, suscitant des inquiétudes pour une récolte potentiellement inférieure.